Laurent Lamballais – 52 ans – Le Poulfanc

Laurent Lamballais parcourt les chemins sinagots baskets aux pieds avec Run In Séné et s’arrête volontiers pour ramasser quelques déchets quand il en croise. Pour lui, notre environnement est le préalable à toutes les actions que l’on doit mener, sociales, urbaines, sportives, citoyennes.

L’engagement de ce designer indépendant n’est pas tant politique que voué à l’action communale. « Mon métier, c’est de créer pour les autres. Cela m’impose d’observer les comportements des gens et de trouver des solutions. Ce n’est pas très éloigné de l’action municipale… »

Est-ce parce qu’il court que la gestion des déchets est devenue son cheval de bataille ? « Nous avons fait récemment une opération de plogging, qui consiste à courir, en ramassant des déchets. Nous avons rempli de nombreux sacs poubelle. Nous pouvons tous agir dès lors que nous prenons conscience de la situation. » Ramasser les déchets, c’est bien, mais Laurent insiste « le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas ! »

Et pour agir, il compte vraiment sur les jeunes : « ils seront beaucoup plus forts que nous. Ils ont la volonté. Nous pouvons les aider pour la méthode. »

Laurent Lamballais croit profondément aux actions collaboratives et participe au Collectif « Les Petits Pas dans les Grands », au Repair Café, pour donner une seconde vie aux objets (et donc éviter de racheter… du plastique, CQFD). Il s’impliquera également dans toutes les formes de débat citoyen.

 Et de conclure, implacable : « depuis que vous avez commencé la lecture de ce texte, 18 tonnes de plastique ont été déversées dans les océans… mais ce n’est pas inexorable».

Retrouvez les portraits de tous les candidats (au fur et à mesure de leur présentation)