Jeune retraité, Bruno Martin a consacré sa vie professionnelle à la protection de l’enfance comme éducateur spécialisé, puis directeur d’un service pour l’accueil d’enfants en grandes difficultés. Président d’une association de quartier à Brest, il l’a été ensuite d’une association à Séné organisant des activités pour des jeunes en situation de handicap. Aujourd’hui, il souhaite s’investir dans la vie de la cité, trouver des ouvertures pour mieux vivre ensemble. Il milite en faveur de l’activité physique pour tous.
Sensible à la condition humaine de toutes les personnes, ce père de quatre enfants dont une fille handicapée, admet que la rencontre des différences n’est pas toujours facile mais indispensable. L’acceptation de l’autre, quelle que soit sa différence, passe notamment par le sport et la culture, qui sont des leviers de rencontres et d’ouverture.
« Le sport et la culture sont deux vecteurs d’épanouissement mais aussi d’inclusion sociale et de partage. Nous devons les favoriser et au delà du sport, l’activité physique accessible à tous. Comment pouvons-nous faire évoluer les villes de demain ? Prendre soin des personnes qui y vivent ? C’est une de mes préoccupations majeures, de même que la place des femmes dans le sport. »
Séné compte 4.000 licenciés dans ses clubs, terreau d’apprentissages : « Ce que font les clubs à Séné est une richesse pour nos enfants, pour les compétiteurs de tous âges et pour la découverte de tous les sports. Nous devons veiller à y inclure, outre l’aspect compétitif, une certaine forme de bienveillance et de bon esprit. Ce sont dans les clubs que les enfants apprennent aussi à vivre ensemble ».
Bruno souhaite conserver un « esprit sinagot » qu’il voit comme une forme de proximité humaine mais mutualiser les forces de notre commune avec celles de l’agglo et de nos partenaires institutionnels.
« Nous ne sommes pas seulement Sinagots. Nous devons travailler ensemble, avec tous les acteurs du développement, à l’échelle de notre territoire, du département et de la région ».