Octobre 2018 / Climat, le risque existe à Séné

L’été a été chaud, à Séné comme ailleurs. Des températures inhabituelles, et du soleil à foison. Nous avons pu profiter ainsi des joies du golfe et de la baignade. Mais ces températures inquiètent aussi.

Le réchauffement climatique qu’on a du mal à percevoir, que certains même mettent en doute frapperait-il à notre porte? Et quand bien même en quoi sommes nous concernés?

Il faut rappeler que Séné possède 47 km de côtes, très diverses: des falaises aux plages, en passant par les étiers, marais et fleuve côtier, en l’espèce la rivière de Noyalo.

Ce littoral est fragile. Des digues le protègent, comme celle du Morboul récemment remise en état. Cela entraîne une vigilance de tous les instants, comme le prouvent aussi les travaux sur la digue du pont lisse.

Quid de demain, avec l’augmentation , certes lente, mais régulière du niveau marin?

Séné bénéficie comme les autres communes littorales d’un PPRN (Plan de Prévention des Risques naturel (Submersion Marine et Tempête) mis en place par la Préfecture, c’est donc bien que le risque existe.

Sans verser dans le catastrophisme, et à l’heure où un ministre de l’environnement démissionne en déplorant les petits pas, il est temps, à Séné comme ailleurs, de prendre conscience des risques, de s’y préparer, d’anticiper. Lutter contre le réchauffement climatique implique de changer notre modèle de développement : urbanisme, modes de déplacement, habitudes de consommation. Cela sera à n’en pas douter un enjeu majeur de ces prochaines décennies pour pouvoir encore profiter longtemps, et en sécurité de notre extraordinaire patrimoine littoral. Les citoyens que nous sommes, et les communes ont un rôle important à jouer comme le prouve l’initiative Sén’hélios, par exemple, qui vient de produire ses premiers kilowatts sur le réseau.

Bonne rentrée à tous!