Le bilan de l’année immobilière communiqué par les notaires du Morbihan indique que le prix des maisons anciennes à Séné a bondi de 20 %. en un an. Cette flambée est probablement en lien avec l’ attractivité de notre commune pour les jeunes retraités de classe moyenne supérieure.
Dans ce contexte, deux autres données chiffrées méritent d’être rappelées :
– sur les 1994 ha de la commune, 1 555 sont non urbanisables. Les prix sont aussi tirés par la rareté du foncier disponible.
– Entre 2000 et 2015 la proportion des Sinagots âgés de plus de 60 ans est passée de 18 à 26% de la population (nous attendons les résultats du dernier recensement pour voir dans quelle proportion cette tendance se confirme)
Pour nous, le rôle des élus et des aménageurs locaux consiste alors à avoir une vision de long terme (bien au-delà des échéances électorales) en mettant en œuvre une politique d’urbanisme qui permette d’ assurer la maîtrise de la consommation foncière et d’offrir un habitat diversifié favorisant la diversité sociale et générationnelle. Les modes d’accès au logement doivent être variés et mêler les logements individuels, les collectifs en accession aidée, en locatif social, en locatif privé…. Il en va de la vitalité et du dynamisme de la commune.
Le futur quartier de Bézidel répond à ces préoccupations de mixité sociale. Dans ce programme, forcément dense, il convient aussi de veiller à la qualité architecturale, urbanistique et paysagère et d’y créer des liaisons douces visant à baisser la dépendance à l’automobile et de le connecter à l’ensemble de la commune et notamment aux équipements scolaires, commerciaux, sportifs et culturels.
Ainsi, il faut que tous, jeunes compris, ménages modestes inclus, puissent être accueillis à Séné dans un cadre de vie préservé.