Doit-on encore présenter Anne Phélippo-Nicolas ? Sur notre liste elle est un pilier, tant par son expérience au sein de la municipalité de Séné où elle est première adjointe depuis 12 ans, que par son esprit de consensus et d’ouverture.
Deux fois élue, deux fois première adjointe, d’abord en charge de l’enfance et de la vie scolaire ; puis de la culture, du patrimoine et des relations humaines. Pour autant, Anne Phélippo-Nicolas ne cesse de se remettre en question et d’apporter un regard nouveau et ambitieux sur Séné où elle vit depuis 20 ans.
« J’ai toujours travaillé dans les communes ou les agglos, dans les services publics de proximité, en prise directe avec la vie des gens. Et puis, il y a 12 ans, j’ai eu envie de passer de l’autre côté, d’agir pour le développement de ma commune, en étant élue, de mettre en pratique cette complémentarité entre l’élu et les services : d’un côté une vision politique, de l’autre une expertise », dit celle qui a porté dans la concertation la réforme des rythmes scolaires puis le développement de Grain de Sel notamment.
Pour travailler dans l’intérêt général, Anne s’est investie dans la concertation : « Il est important de ne pas être déconnectés des attentes, des besoins des Sinagots. J’ai découvert la co-construction des projets avec les habitants, nous avons expérimenté tous ensemble et cette expérience est enthousiasmante. Nous avons moins de risques de nous tromper. La création de Grain de Sel a été une aventure fabuleuse : le moment où ça cogite, puis celui où ça infuse et enfin le démarrage ».
Toujours à l’affût de ce qui change, des nouvelles formes de gestion communale, Anne Phélippo-Nicolas souhaite poursuivre dans cette voie, pour que chacun s’enrichisse des idées de l’autre : « Nous sommes toujours apprenants. Nous devons rester dans l’expérimentation, créer des laboratoires ouverts aux habitants et aux professionnels. C’est ainsi que l’on avance, que l’on innove ».
Aujourd’hui, la première adjointe a choisi de passer le relais, mais de rester sur la liste pour nous aider par la connaissance qu’elle a des dossiers, pour partager son expérience. « Je ne serai pas adjointe, je laisse la place et me rend disponible ». Anne aura peut-être davantage de temps pour se consacrer au patrimoine et à la langue bretonne qu’elle affectionne !
Retrouvez les portraits de tous les candidats (au fur et à mesure de leur présentation)